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La Confédération paysanne fête ses vingt ans et veut rebondir

Publié le lundi 20 août 2007 - 18h39

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La Confédération paysanne a fêté ses vingt, ce week-end sur le plateau de l'Aubrac dans le nord de l'Aveyron.

«Vingt ans, c'est le bel âge, la jeunesse, c'est le moment de se développer de continuer la mobilisation, et c'est ce qui se fait», a déclaré José Bové, au milieu de centaines de militants venus des quatre coins de la France.

«Ce qui a fait le sens du combat de la Confédération paysanne, c'est qu'elle a remis l'agriculture et l'alimentaire au coeur de la société», a encore estimé José Bové. Selon lui, la Confédération «a fait prendre conscience que la façon dont aujourd'hui l'agriculture est gérée, ça ne dépend plus de l'entreprise locale, même plus du ministre de l'Agriculture, et de moins en moins de l'Europe, mais des négociations de l'OMC. C'est terrible, ça veut dire que les paysans sont complètement démunis face à des cycles de production qui leur échappent».

«La Conf' est à la croisée des chemins, après ses 10 premières années de construction, et les 10 années d'euphorie qui ont suivi», a indiqué pour sa part Guy Bessin, 46 ans, producteur de lait dans la Manche.

«On est dans l'après-Bové ce n'est plus la même chose, c'est une nouvelle phase. On doit rebondir à la rentrée pour les années à venir», confiait-il sous un vaste chapiteau planté dans un champ, où de nombreux militants étaient en plein débat sur l'avenir du syndicalisme agricole.

L'actuel porte-parole de la Confédération, Régis Hochart, a reconnu lui aussi que l'époque a changé, avec le départ de José Bové de son poste, mais aussi après les dernières élections aux chambres d'agiculture début 2007, où le syndicat a subi un revers, recueillant 19,6 % des voix, soit 7 points de moins qu'en 2001.

Selon régis Hochart, «la Confédération sans José Bové est moins sous la lumière des projecteurs mais le travail pour défendre les paysans, la souveraineté alimentaire n'a rien perdu de sa force».

«La donne a changé après les élections. Ca nous oblige à changer nos méthodes. Quelque part, c'est bénéfique pour nous, on s'en sert pour recréer une dynamique», ajoutait cet éleveur de chèvres du Tarn-et-Garonne, porte-parole depuis juin 2005.

«Nous devons faire place aux jeunes militants, aux jeunes paysans, construire avec eux de nouveaux modes d'action, de nouvelles luttes», a-t-il expliqué, rappelant le combat de la Confédération paysanne qui regroupe quelque 11.000 militants.

«On mène des actions symboliques fortes, jamais violentes, destinées à alerter les agriculteurs, les consommateurs. On va être très présent dans l'avenir sur nombre de questions», a-t-il promis.


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