La ferme du Kent et le parc de loisirs du Surrey (sud-est de l'Angleterre) initialement suspectés d'avoir été affectés par le virus de la fièvre aphteuse n'ont pas été contaminés, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires britanniques.
Une zone temporaire de trois kilomètres de rayon avait été mise en place mardi par mesure de précaution autour de ces deux sites: une ferme située dans la zone de Romney Marsh, dans le Kent, et au parc de Chessington, dans le Surrey.
Le fait que ces deux nouveaux sites suspects n'aient en fait pas été contaminés semble confirmer que l'épizootie est sous contrôle.
Apparue début août, la maladie n'a été confirmée que dans deux exploitations situées près du village de Normandy, dans le Surrey. Une zone de contrôle de trois kilomètres et un périmètre de surveillance de dix kilomètres ont été mis en place autour de ces sites et sont toujours en vigueur.
Dans son dernier rapport épidémiologique publié mercredi, le ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales (Defra) a conclu que le risque que la maladie se propage au-delà du Surrey était «maintenant très faible».
Debbie Reynolds, la chef des services vétérinaires, a cependant rappelé une nouvelle fois que la «vigilance et la biosécurité restent les principales priorités pour tous».
Deux autres troupeaux avaient également la semaine dernière été soupçonnés d'avoir contracté le virus, mais les analyses s'étaient révélées négatives.
Les 362 têtes de bétail d'une de ces deux exploitations, située près du village de Dorking, à quelques kilomètres à l'est du périmètre de surveillance initial, avaient cependant déjà été abattues par mesure de précaution avant les résultats des analyses.
Près de 600 animaux, essentiellement des vaches, ont été abattus depuis l'apparition du premier foyer.
Les autorités soupçonnent le site de recherche sur la santé animale de Pirbright, situé dans le Surrey à quelques kilomètres des deux fermes contaminées, d'être à l'origine de la maladie, mais elles n'ont encore pu déterminer comment le virus s'est propagé.
La Grande-Bretagne reste, à sa demande, sous le coup d'une interdiction d'exportation de son bétail vivant et de ses produits animaux de la part de l'Union européenne. Ces dispositions pourraient être révisées au cours d'une réunion à Bruxelles le 23 août.
Depuis le début de la crise le 3 août, le gouvernement n'a cessé de montrer qu'il s'attaquait de front au problème, cherchant à éviter les erreurs commises au cours de l'épizootie de fièvre aphteuse qui avait durement frappé le pays en 2001. Entre 6,5 et 10 millions d'animaux avaient alors été abattus.