Des militants anti-OGM ont détruit deux hectares d’une parcelle de semences de maïs MON 810 sur la commune de Murviel-lès-Béziers (Hérault).
Cette action aurait eu lieu entre mardi 14 et jeudi 16 août, selon une source proche de l'enquête. José Bové et des militants anti-OGM avaient déjà organisé un fauchage symbolique le 5 août en arrachant quelques pieds de maïs sur cette parcelle. Une enquête contre X a été ouverte par la gendarmerie pour «destruction de bien d'autrui en réunion».
Michel Barnier « condamne fermement cette action illégale s’agissant d’une culture autorisée dans le cadre national et communautaire. Il regrette l’atteinte effectuée une nouvelle fois à la propriété privée » et « réaffirme son soutien aux producteurs victimes de ces agissements illégaux et à une nécessaire démarche de dialogue », selon un communiqué du ministère de l'Agriculture.
« La production de semences d’OGM en plein champ s’opère conformément à une directive européenne de 2001, au terme d’une procédure stricte et exigeante d’évaluation des risques pour la santé humaine et l’environnement », rappelle le ministre.
Il a demandé « au réseau de biovigilance de renforcer les contrôles systématiques dans le domaine sanitaire et environnemental de l’ensemble des parcelles OGM qu’elles soient cultivées ou à des fins de recherche ».