Les Jeunes Agriculteurs, la Fédération nationale des groupements de défense sanitaire et Coop de France ont insisté, vendredi dans un communiqué, sur la nécessité que «l’Union européenne comme l’Etat prennent acte de l’ampleur de la crise face à la virulence et à l’expansion de la fièvre catarrhale ovine en Europe et dans notre pays. Si rien n’est fait rapidement, l’avenir de l’élevage, de l’installation de jeunes et de la survie des organisations de production et demain celle des abattoirs est en sursis».
Au niveau européen, JA, la FNGDSB et Coop de France revendiquent une reconnaissance urgente du «caractère exceptionnel de cette crise sanitaire européenne lui permettant ainsi d’intervenir financièrement en faveur des éleveurs et des filières d’élevage et de déroger à la règle "de minimis"».
Ils insistent également sur la nécessité de disposer rapidement d'un vaccin, et d'une solidarité étendue «face à la détresse des producteurs et des opérateurs touchés par la maladie et ses conséquences depuis plus d’un an».
Ces trois organisations considèrent que les mesures annoncées jeudi par Michel Barnier correspondent à une «prise de conscience nationale [qui] est une première étape devant la détresse des éleveurs. Elle devra être poursuivie dans le temps, car cette crise sanitaire, économique et humaine va durer».