La FNSEA a pris note, indique-t-elle mardi dans un communiqué, de l'annonce la veille par François Fillon du déblocage de 6 millions d'euros pour les éleveurs de bovins, victimes de la fièvre catarrhale ovine (FCO) et de ses conséquences sur le marché du maigre depuis la fermeture du marché italien aux broutards français.
«C'est un premier geste», reconnaît l'organisation syndicale qui demande néanmoins «un plan d'indemnisation ambitieux».
La FNSEA dénonce une fois de plus la décision italienne d'interrompre unilatéralement le commerce avec la France.
«Face à l’incurie des autorités européennes et à la gestion tardive des autorités françaises, le dossier FCO provoque mécontentement et impatience», souligne-t-elle tout en espérant que «la campagne de vaccination commencée récemment en France permettra de lever cette tension».
L'organisation syndicale rappelle qu'avec Jeunes Agriculteurs, elle mobilisera ses troupes le 11 avril afin de bloquer les camions en provenance de l’Italie et de lancer un ultimatum aux autorités françaises et européennes.
Au passage, le syndicat revendique une nouvelle fois la possibilité pour les éleveurs de pratiquer eux-mêmes la vaccination.
