La FNSEA et ses organisations d'élevage spécialisées (FNB, FNPL, FNEC et FNO), ainsi que les JA (Jeunes Agriculteurs), regrettent, dans un communiqué commun publié mercredi, que les pouvoirs publics aient réactivé les mesures de restriction des mouvements de ruminants en zone réglementée "fièvre catarrhale ovine" (FCO), «alors que seulement quelques cas viennent d'être notifiés par l'Allemagne et la Belgique, à plus de 100 km de nos frontières».
Rappelant que «cette décision ne peut que générer une nouvelle et profonde incompréhension chez les éleveurs», les syndicats demande que de «réelles mesures d'indemnisation soient attribuées aux éleveurs touchés». Dans le cas contraire, il faut que «ces décisions draconiennes qui ne tiennent aucun compte de la réalité» soient levées.
Les syndicats estiment que ces restrictions, qui plus est décrétées deux mois plus tôt que l'an passé, «vont impacter plus d'animaux et d'exploitations, avec une situation particulièrement difficile au sein des périmètres interdits pour les animaux d'élevage et d'engraissement». Cela alors que certains élevages subissent encore les effets des restrictions de 2006, avec des animaux maintenus depuis l'automne sur les exploitations, et que les conditions climatiques très perturbées de cette année ne permettent pas de récolter des fourrages dans de bonnes conditions.