Clôturant le congrès du pôle animal de Coop de France, à Paris ce 18 décembre 2013, Guillaume Garot, le ministre délégué à l'Agroalimentaire, a fixé trois priorités aux filières animales pour l'année 2014 : la création de valeur, l'adaptation aux marchés, et la répartition de la valeur entre les maillons des filières.
« 2014 doit être une année de résultats, sinon nous n'arriverons pas à tirer nos filières vers davantage de compétitivité, prévient-il. Chacune doit poser les objectifs et avancer dans le cadre d'une mondialisation où personne ne nous attend. Rien ne sera possible sans une meilleure organisation, de la production à la distribution. Il nous faut continuer à travailler ensemble. »
Parmi les trois priorités de travail que fixe ministre, la première est la création de valeur. « Il faut être capable de rentrer dans la logique de marque », insiste-t-il. Pour illustrer sa deuxième priorité, Guillaume Garot cite l'exemple de la récente ouverture des frontières chinoise aux produits français de charcuterie. « Il n'est pas évident que les Chinois apprécient les mêmes produits que les consommateurs français. Il faut que nous soyons constamment dans l'adaptation au marché. »
Enfin, alors qu'il avait quelques minutes plus tôt rappelé que la loi sur la consommation devait rétablir le rapport de force avec la grande distribution, Guillaume Garot a fixé comme troisième objectif la répartition de valeur dans les filières. Ce qui selon lui, passe par la voie contractuelle. « Ce ne sera pas simple », admet-il.
Le ministre est aussi revenu sur la mention de l'origine des viandes. Il qualifie de « vraie avancée » la publication voici quelques jours du règlement communautaire sur les viandes porcines, de volailles, d'ovins et de caprins. Et assure qu'il fera tout, dès le premier trimestre de 2014, pour que le consommateur connaisse l'origine de la viande qu'il achète. Guillaume Garot s'est aussi engagé à travailler pour trouver un compromis au niveau européen pour les produits transformés contenant de la viande.