« Lever le risque d'incompréhension et d'opposition entre l'agriculture et l'environnement » : voilà l'objectif des formations proposées par Vivea sur le thème de l'environnement, a expliqué Christiane Lambert, présidente de ce fonds de formation, lors d'une conférence de presse jeudi.
La demande de formation sur ce thème connaît actuellement un regain d'intérêt, même au-delà des formations obligatoires comme pour l'obtention du Certiphyto, s'est-elle félicitée.
C'est cependant bien le Certiphyto qui a entraîné un pic d'activité avec 140.000 agriculteurs formés sur la période expérimentale de 18 mois, et 160.000 en tout, à l'heure actuelle. « 19 % n'avait jamais mis les pieds en formation, mais 70 % de ceux qui en sortent seraient prêts à retourner en formation », a noté Christiane Lambert.
La présidente du Vivea a pointé les lacunes de la formation initiale en matière d'environnement, aussi bien pour les techniciens que les agriculteurs, qui sont « assez bien formés par rapport à l'ancien modèle, mais pas sur les problématiques plus complexes du développement durable ».
Le fonds Vivea souhaite ainsi apparaître comme un « émetteur de solutions ». Quant à la formation continue, elle se doit de donner aux agriculteurs les clés pour repenser leur système sur le long terme, et non pas seulement de répondre à un besoin immédiat.
Vivea compte ainsi sur les agriculteurs pionniers pour « bousculer les organismes de formation » et les pousser à étoffer leur offre.