A l'occasion de la Journée mondiale de l'eau en clôture du forum qui s'est déroulé à Istanbul (Turquie) du 16 au 22 mars 2009, la déclaration adoptée par les ministres présents formule une série de recommandations, en particulier celle, nécessaire, de modifier les modes de consommation d'eau dans l'agriculture.
«L'avenir de l'agriculture est dans une utilisation plus efficace de l'eau», a souligné Jacques Diouf, directeur général de la FAO, rappelant que l'agriculture représentait à elle seule 70% de la consommation mondiale.
De l’avis de bon nombre d’observateurs et de participants, le Forum mondial de l’eau n’a pas débouché sur des positions assez ambitieuses.
Plus de 25.000 personnes ont débattu des moyens de protéger et de préserver cette ressource, sous la double pression de la croissance démographique (9 milliards d’humains en 2050 contre 6,5 milliards aujourd’hui) et du réchauffement climatique.
La France, l’Espagne et plusieurs pays d’Amérique latine et d’Afrique ont tenté, en vain, de faire modifier le texte final afin qu’il stipule que l’accès à l’eau potable et à l’assainissement est un «droit» humain fondamental et non pas seulement un «besoin», comme cela a été retenu.