accueil  Accueil / Actualités / Fruits et légumes : des distorsions de concurrence pointées du doigt

Fruits et légumes

Des distorsions de concurrence pointées du doigt

Publié le mercredi 28 avril 2010 - 18h38

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer
Fruits et légumes : des distorsions de concurrence pointées du doigt (© Thiriet)
Fruits et légumes : des distorsions de concurrence pointées du doigt (© Thiriet)

Dans un rapport intitulé « Réglementation sur les pesticides : impasses techniques et distorsions de concurrence », présenté mercredi à l’Assemblée nationale, le collectif « Sauvons les fruits et légumes de France » révèle de nombreuses disparités de concurrence. Ce rapport justifie par ailleurs sa volonté de créer un observatoire européen sur ces déséquilibres.

 

Le collectif a voulu comparer au niveau européen les solutions techniques pour assurer une protection contre une maladie ou un ravageur pour chaque culture. Des absences majeures ont ainsi été relevées, notamment pour les usages clés (avec un enjeu essentiel ou stratégique pour une filière en France). De nombreux produits ne sont pas autorisés en France, alors qu’ils le sont ailleurs en Europe, et souvent en Espagne. La production de choux, de fraises, de noisettes, de tomates est tout particulièrement concernée par ces distorsions.


« Pour chaque relevé, les distorsions vont de quelques milliers à des centaines de milliers d’euros pour les producteurs concernés, rappelle le rapport. Ces problèmes s’ajoutent aussi au souci majeur de la filière : le coût de la main-d’œuvre. »


Les agriculteurs s’accrochent alors aux dérogations qui sont obtenues : sur vingt-sept productions étudiées, vingt-quatre usages clés de la protection des cultures sont liés à une dérogation pour une durée limitée. « Dans ces conditions, comment planifier une production lorsqu’on ne sait pas si on pourra la protéger ? », demande le collectif, qui dénonce une situation intenable.


Enfin, le rapport met l’accent sur la réduction d’utilisation des phytos qui devrait « concourir à la dérégulation du marché des fruits et légumes et renforcera l’inorganisation économique. La protection des cultures étant un des facteurs de régularisation des apports sur les marchés ».

 

F.M.


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK