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Fruits et légumes

Ventes directes organisées jeudi par le Modef en banlieue parisienne

Publié le jeudi 20 août 2009 - 14h02

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Le Modef a organisé jeudi à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) et dans douze autres villes du département sa vente annuelle de fruits et légumes en région parisienne pour alerter sur les difficultés économiques rencontrées par les producteurs.

Organisée les années précédentes place de la Bastille ou au pied de la tour Eiffel, cette vente à des prix bien inférieurs à ceux pratiqués en grande surface a été «ciblée» cette année davantage vers la banlieue parce que c'est là que vivent des «familles modestes», a expliqué Raymond Girardi, secrétaire général du Modef.

Une vingtaine de tonnes au total ont voyagé dans la nuit depuis le Lot-et-Garonne, dont 5 tonnes vendues sur la place du marché à Ivry-sur-Seine d'où plusieurs dizaines de personnes repartaient les bras chargés de cageots de nectarines, de melons ou de tomates.

Par cette initiative «solidaire», le Modef, avec l'appui du PCF, entendait dénoncer une fois de plus les «marges insupportables» de la grande distribution et la situation «catastrophique» des producteurs et éleveurs.

Actuellement, le prix payé au producteur est de «45 centimes pour un kilogramme de tomates par exemple, qui sort à 65 centimes des centrales d'achat et qui est vendu 2,5 euros en magasin», a expliqué Raymond Girardi. «Aujourd'hui, on va les vendre à 1,5 euro le kg, un prix rémunérateur pour les producteurs et les autres».

«La particularité cette année, c'est que ça fait quatre mois qu'on est en crise, avec une mévente (des fruits et légumes) et des prix faibles», a déclaré le secrétaire général du Modef. «Plutôt que de vendre des tomates à 30 centimes le kilo, des producteurs les laissent pourrir sur pied», a-t-il assuré. C'est «un système ficelé dont les paysans font les frais», a renchéri Jean Mouzat, éleveur en Corrèze, président du Modef.

Tee-shirt blanc proclamant «mort de l'agriculture familiale = désertification de nos campagnes» sur le dos, Marie-Renée Gérard, 61 ans, militante PCF/Modef du Lot-et-Garonne, ne décolère pas: «Des éleveurs vendent leur bétail, leur outil de travail, pour avoir des liquidités. C'est ubuesque».

Pour Raymond Girardi, la solution est «politique». «Que l'Etat assume ses responsabilités» en mettant en oeuvre «la préférence communautaire» qui permet de protéger les producteurs contre les importations extra-européennes, ainsi que la clause de sauvegarde pour protéger les produits français, a-t-il demandé.

Le Modef souhaite aussi le rétablissement du coefficient multiplicateur qui «servait à contrôler les marges des distributeurs».

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