Le plan d'actions de l'administration centrale du ministère de l'Agriculture mis en place en 2008 pour réduire de 20 % d'ici à 2012 ses émissions de gaz à effet de serre « est bien engagé » estime le ministère, sur son site internet.
Parmi les actions définies, « 11 sont totalement réalisés, 15 sont en cours et 9 sont programmées », détaille-t-il.
Pour les actions réalisées, il cite, par exemple, une salle de visioconférence, un audit énergétique, l'achat de véhicules micro-urbains.
Parmi les actions en cours de réalisation, figurent le remplacement des huisseries avec store et double vitrage, l'optimisation de l'éclairage des salles de restauration, introduction du bio dans les repas.
Le bilan carbone des services centraux réalisé en 2008 (6 sites parisiens et le site de Toulouse) a permis de quantifier à 3.000 tonnes-équivalent carbone (tec) les émissions de gaz à effet de serre : 1.581 tec, soit 53 % proviennent des transports, 506 tec, soit 17 %, de l'énergie, 475 tec, soit 16% des matériaux et services entrants (papier, fournitures, restaurant, maintenance) et 397 tec, soit 13 %, des équipements (matériel informatique essentiellement.
Services déconcentrés et établissements d'enseignement
En outre, en 2009, le ministère a déployé le bilan carbone dans l'ensemble de ses services déconcentrés et établissements d'enseignement, ainsi que le bilan Planète (bilan énergétique développé par Solagro et l'Ensesad, avac l'Ademe) dans les exploitations agricoles et ateliers technologiques du secteur de l'enseignement. .
Les émissions de gaz à effet de serre ont été de 26.300 tec pour les 214 services déconcentrés du ministère (anciennement DDAF, DDSV et DDEA), 116.000 tec pour les 348 établissements de formation et 34.000 tec pour les exploitations et ateliers technologiques.
« Des plans d'action ont été élaborés en vue de réduire, d'ici à 2012, de 15 % les émissions de gaz à effet de serre dans les services déconcentrés, de 12 % dans les établissements de formation et de 10 % dans les ateliers technologiques et exploitations agricoles », explique le ministère de l'Agriculture.
Le plans d'action, mis en œuvre depuis décembre 2009, prévoit plusieurs axes de réduction des émissions :
• pour les services déconcentrés : amélioration thermique des bâtiments, la transformation du parc automobile, la formation à l'écoconduite, la dématérialisation des documents, le développement des visioconférences...
• pour les établissements d'enseignement : l'amélioration du suivi des chaudières, l'installation de chaudières à biomasse, l'amélioration de l'efficacité thermique des bâtiments, la sensibilisation des enseignants et des apprenants...
• pour les exploitations et les ateliers technologiques : réduction de la consommation de carburant et de combustibles, amélioration de la fertilisation azotée minérale et organique, et développement des légumineuses fixatrices d'azote en prairies et en cultures, amélioration de l'autonomie alimentaire en élevage.