Lors de son assemblée générale mardi à Paris, l'Union nationale des coopératives agricoles d'élevage (UNCEIA) et d'insémination animale a affirmé sa volonté de s'inscrire dans une dynamique européenne. Et de faire de la santé et du bien-être animal, un nouvel enjeu pour la sélection. « En ajoutant davantage de robustesse aux animaux, leur bien-être n'en sera qu'amélioré », a conclu Michel Cètre, le président de l'UNCEIA.
Différents acteurs internationaux étaient invités à débattre autour du thème de la santé et du bien-être animal. Christa Egger Danner, une généticienne autrichienne, a présenté des résultats réalisés sur la race simmental. Elle a mis en évidence des éléments sur la sensibilité aux mammites ou aux boiteries utilisables pour la sélection.
« En France, les données sanitaires ne sont pas suffisamment fiables pour être intégrées à des index, regrette Laurent Journaux, responsable du service génétique de l'UNCEIA. De telles recherches nécessitent la mobilisation des éleveurs d'une part, mais aussi des techniciens et des chercheurs. »