Dans un communiqué paru le 17 janvier 2014, l'Organisation des producteurs de grains (OPG), la branche des grandes cultures de la Coordination rurale, appelle les céréaliers à s'exprimer via un sondage en ligne pour préparer son congrès national qui se tiendra le 30 janvier à Clos-Fontaine, dans la Seine-et-Marne. Les résultats de ce sondage lancé le 15 janvier seront présentés à cette occasion.
Les questions posées appellent les céréaliers à donner leur avis sur : la mise en œuvre de la directive nitrates, la liberté de vendre directement leurs grains ou à utiliser des semences de ferme, sur l'intérêt de la spécialisation poussée des exploitations, les contraintes à l'utilisation des produits phytosanitaires, les assurances risques climatiques, le marché et les aides Pac, ou le droit des Safer.
Selon le communiqué de l'OPG, « les céréaliers français sont déstabilisés par les signaux contradictoires qui leur sont actuellement envoyés ». Pour l'organisation, « l'introduction d'un taux minimum de protéines dans les contrats de vente de blé tendre va dans la direction inverse de celle de la directive nitrates. Comment obtenir des blés plus riches en protéines en apportant moins d'azote ? C'est incompatible pour des agriculteurs qui ne savent hélas pas faire le grand écart ! »
Par ailleurs, l'OPG explique que, « la baisse des prix de 30 % devrait s'accentuer dès la moisson de 2014 et se conjuguer à une forte baisse des aides en 2015. Ce régime forcé provoquera, hélas ! une nouvelle restructuration des exploitations et donc un agrandissement des structures. Refusant de voir cette réalité, le gouvernement légifère à contresens pour renforcer le contrôle des structures et le droit de préemption des Safer. Les relations entre les fermiers et les propriétaires ainsi que le marché du foncier vont se paralyser définitivement ».
Le sondage est accessible en cliquant sur « Céréaliers ! Votre avis nous intéresse ! ».
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samedi 18 janvier 2014 - 11h29
La réponse est simple: avec tout ça dans moins de deux ans les exploitations céréalières seront en gande difficulte; d'autant plus qu'après 3 années correctes les exploitants à la moyenne triennale vont se faire massacrer par la MSA et le fisc alors que leurs revenus ont baissé de plus de 50ù , ce à quoi il va falloir rajouter la "redistribution" des aides PAC, et le plombage des trésoreries avec la hausse de la TVA. Si les prix ne remontent pas, ou pire continuent à baisser, le revenu disponible sera voisin de zéro, voire négatif. Bravo M. Le Foll! Et en plus ils ont utilisé es chiffres des revenus falsifiés (peut-être même volontairement) pour arriver à leurs fins! c'est du stalinisme rampant.