Au cours d'une journée organisée à Paris mercredi 10 octobre, les organisations syndicales majoritaires (FNSEA, Jeunes Agriculteurs, FNO – éleveurs ovins, FNEC – éleveurs de chèvres) et l'APCA (chambres d'agriculture) ont signé un manifeste «pour le maintien de la biodiversité en zone d'élevage».
Ce texte prône l'arrêt de la réintroduction de l'ours et son cantonnement dans les zones appropriées, le retrait des loups dans les zones d'élevage et la régulation des populations de vautours et de lynx.
Un groupe de travail a été constitué pour démontrer à l'opinion publique, avec l'appui de scientifiques et d'écologues, comment le pastoralisme contribue à la biodiversité. Et ce d'autant plus que le sujet est occulté dans le groupe 2 du Grenelle de l'environnement chargé justement de la biodiversité.
Pour Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA, cette action a aussi pour but de lancer le cri d'alarme «Attention! on vous trompe» et d'expliquer pourquoi il vaut mieux défendre le pastoralisme que d'encourager «l'ensauvagement» de nos territoires.
Les coûts induits par la réintroduction de l'ours et du loup ont été évalués à 6,7 millions d'euros pour 2006.