Les fabricants de farine, de biscuits et gâteaux ont fait état lundi de leur préoccupation à la suite de la flambée des cours des céréales et demandent que la grande distribution accepte des hausses de prix.
Les différentes organisations professionnelles ont également souligné, dans un communiqué, les risques de ruptures d'approvisionnement que fait courir cette envolée des prix.
Selon les bilans prévisionnels pour l'Union européenne et pour la France, les stocks à la fin de juin ne couvriront que deux, trois semaines de consommation, « bien en deçà des normes de sécurité d'approvisionnement », ont relevé les organisations.
Les cotations du blé tendre ont atteint « des niveaux historiquement élevés » (266 €/t à échéance mars 2011 sur Euronext, le 28 janvier) et selon les organisations professionnelles la situation devrait rester identique en 2011.
« Les industriels font face à des refus de leurs conditions tarifaires par leurs clients », les distributeurs, ont-ils souligné.
« C'est par une attitude responsable de tous les acteurs que seront épargnées au consommateur les conséquences excessives d'une situation mondiale du marché du blé très tendue », selon les professionnels.
L'Association nationale de la meunerie francaise (ANMF), le Syndicat des fabricants francais de biscuits et gâteaux, et la Fédération des entreprises de boulangerie et pâtisserie francaises (FEBPF) figurent parmi les organisations signataires de ce communiqué.
Une réunion se tient mercredi au ministère de l'Agriculture pour aborder la question des prix des produits alimentaires.
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mercredi 02 février 2011 - 09h58
Ils n'avaient qu'à faire des réserves l'an dernier quand les prix des céréales étaient honteusement bas et donc leur marge confortable. Nous en agriculture nous devons mettre de côté les bonnes années pour boucher les trous en cas de crise et nous ne pouvons pas décider de nous mêmes d'augmenter nos prix ;par contre les industriels et la distribution , augmentent les prix quand les matières premières montent , ne le baissent jamais et empochent donc la différence sur le dos du consommateur lorsque les prix s'écroulent.