Bruxelles va renforcer les contrôles sur la qualité de l'huile d'olive et les sanctions en cas de fraude à partir du 1er janvier 2014, dans le cadre d'un plan d'action pour venir en aide au secteur oléicole et améliorer son image.
« Le règlement proposé prévoit d'une part de renforcer les contrôles sur la qualité de l'huile d'olive et les sanctions, pour éviter les fraudes, et d'autre part d'exiger un taux minimum de contrôles pour lesquels les Etats membres devront communiquer les résultats de manière standardisée », a expliqué la Commission européenne dans un communiqué.
La proposition, votée mercredi au sein d'un comité d'experts, doit encore être formellement approuvée par la Commission, pour une entrée en vigueur le 1er janvier 2014.
Afin de mieux protéger et informer les consommateurs, une autre proposition de règlement prévoit que les étiquettes indiquent « de façon plus visible et lisible la dénomination du produit et son origine », avec des dispositions particulières pour le secteur de l'hôtellerie, de la restauration et des cafés.
Bruxelles avait présenté, en juin 2012, un plan d'action qui entend venir en aide aux producteurs d'huile d'olive de l'Union européenne, confrontés à des prix très bas, en essayant de renforcer leur compétitivité et leur image de marque, tout en informant mieux les consommateurs.
L'UE est le premier producteur, consommateur et exportateur d'huile d'olive au monde.