Le médiateur européen, P. Nikiforos Diamandouros, a critiqué la Commission européenne pour avoir imposé tardivement des restrictions sur les importations de bœuf brésilien en 2008, afin de gérer les risques de fièvre aphteuse, rapporte mardi un communiqué de la Commission.
Néanmoins, il a rejeté la considération d'une confédération paysanne britannico-irlandaise (Fairness for Farmers in Europe) selon laquelle la Commission aurait dû imposer l'interdiction totale du bœuf brésilien depuis 2007.
La Commission a expliqué que des défaillances dans le système de contrôle du bœuf brésilien avaient effectivement été identifiées en novembre 2007. En conséquence, elle avait imposé des restrictions draconiennes à l'importation de bœuf brésilien, mais estimait qu'une interdiction totale était injustifiée.
Le médiateur a conclu que la décision de ne pas imposer une interdiction totale se justifiait au vu des preuves disponibles. Néanmoins, il a critiqué le retard de la restriction des importations de bœuf en provenance d'élevages non agréés, entre février et mars 2008.
Par ailleurs, le médiateur a demandé à la Commission de poursuivre régulièrement ses inspections en dehors de l'UE, afin de s'assurer que les normes nécessaires pour la santé animale et la santé publique soient effectivement respectées.
Titre
mercredi 21 juillet 2010 - 14h17
Préférence communautaire d'abord!