France nature environnement (FNE) a informé, mardi, dans un communiqué, que «la requête en référé suspension et le recours en annulation concernant le Cruiser ont été déposés devant le Conseil d'Etat».
En effet, après s'être retirée en janvier du comité de suivi du Cruiser (réautorisé le 17 décembre 2008), l'association avait annoncé qu'elle mènerait une action en justice pour demander le retrait de l'insecticide.
Le Cruiser est une spécialité qui comporte, selon FNE, une «substance active reconnue très dangereuse non seulement pour les abeilles mais aussi pour l'ensemble des pollinisateurs».
«A l'heure de la mise en application du plan Ecophyto 2018, qui prévoit de réduire de 50% l'usage des pesticides en 10 ans, ce sont les techniques alternatives qu'il faut encourager», indique Jean-Claude Bévillard, secrétaire national en charge des questions agricoles à FNE.
L'association précise d'ailleurs que des alternatives (labour, longues rotations...) existent pour venir à bout des taupins et que dans le cas de cultures céréalières, le risque est «très faible comparativement au risque ''santé publique'' entraîné par le Cruiser».