Lors de son assemblée générale, l'Unceia (Union nationale des coopératives d'élevage et d'insémination animale) a affiché mercredi comme priorité l'utilisation du typage moléculaire pour sélectionner ses taureaux.
«La génétique génomique est pour nous un bel outil d'avenir dans le choix des reproducteurs. Son utilisation en sélection pourrait se substituer aux méthodes traditionnelles d'évaluation génétique d'ici à quatre ou cinq ans», a expliqué Serge Paran, président de l'Unceia, lors de l'assemblé générale de l'organisation. Cette nouvelle technologie permettra une sélection précoce et efficace des candidats laitiers.
Financièrement, le testage d'un taureau a un coût de 45.000 euros alors que le génotypage est dix fois moins cher.
Dans un premier temps, cette méthode se cumulera avec la sélection traditionnelle. Mais d'ici à quatre ou cinq ans, en race laitière, elle prendrait le pas. En allaitant, le testage a par contre toujours de l'avenir.