Quelque 95 % des maires ruraux réclament l'arrivée du très haut débit internet (fibre optique) dans leur commune au plus tard dans les cinq ans, révèle une enquête réalisée par leur association nationale.
Le déploiement des réseaux à très haut débit dans les communes rurales est essentiel à leur développement économique et à l'emploi, constate cette enquête, réalisée cet été, à laquelle ont répondu près de 2.000 maires ruraux.
Ceux-ci estiment, en outre, que les techniques de l'information et de la communication (TIC) contribuent de manière importante ou majeure à l'accueil des nouveaux habitants, au tourisme, à l'aide sociale, à l'accès aux soins, au maintien à domicile, aux formalités administratives et à l'accès à la culture.
Les maires ruraux sont 63 % à réclamer l'arrivée immédiate du très haut débit dans leur commune, 32 % à l'attendre dans les cinq ans, et 4 % dans les dix ans. Seuls 1 % d'entre eux imaginent pouvoir patienter davantage.
Cette enquête, réalisée par l'Association des maires ruraux de France (AMRF), a été présentée, le 31 août 2011 à Aurillac (Cantal), à l'occasion de l'université d'été des TIC, « Ruralitic ». A cette occasion, Eric Besson, ministre en charge de l'Economie numérique, a indiqué que 100 % des Français devraient être éligibles au très haut débit « d'ici à 2025 » (1 million à la fin de 2010 et 2 millions prévus à la fin de 2011).
Le ministre a rappelé que, dans le cadre de la préparation du plan « France Numérique 2020 », une consultation publique était organisée jusqu'au 30 septembre prochain en vue des Assises du numérique 2011, qui se tiendront le 30 novembre à Paris.