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Jeunes Agriculteurs interroge les candidats à la présidentielle

Publié le mardi 13 février 2007 - 18h38

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Jeunes Agriculteurs (JA) est déçu de n’entendre que des « compilations de mesures agricoles » et de ne pas « sentir de vrai projet agricole » chez les candidats à l’élection présidentielle. C’est ce qu’a expliqué Philippe Meurs, le président du syndicat, lors d’un point presse le 13 février à Paris.

JA a donc préparé un questionnaire et invite les principaux candidats à y répondre. Les aspirants à la fonction présidentielle seront ainsi interrogés sur leurs intentions en matière d’installation et de renouvellement des générations. Ils devront aussi s’expliquer sur la place à donner à l’agriculture au sein de l’Union européenne et plus largement au niveau international. Ils seront ensuite interrogés sur la façon dont ils comptent contribuer à la valorisation de l’image de l’agriculture et de l’agriculteur. Une quatrième question porte sur le développement et le désenclavement des territoires ruraux. La cinquième interrogation s’intéresse au rôle des corps intermédiaires comme les syndicats ou les chambres d’agriculture.

Si aucun rendez-vous n’est encore calé, le président de JA estime que les scores réalisés lors des récentes élections aux chambres d’agriculture rendent le syndicalisme majoritaire « incontournable ». JA estime cependant qu’il sera difficile d’avoir un président qui soit « autant au fait des questions agricoles que l’a été Jacques Chirac ».

Philippe Leymat, secrétaire général adjoint de JA et responsable interne « promotion du métier », a par ailleurs évoqué l’opération de communication « Demain, je serai paysan » organisée lors du Salon du machinisme agricole (Sima) qui se tient du 4 au 8 mars 2007, au parc des expositions à Paris-Villepinte. Cette opération rassemblera les principaux acteurs de l’installation et de la transmission (Cnasea, chambres d’agriculture, banques, assureurs, MSA, organismes de formation initiale et continue, services de remplacement, centres de gestion, Safer,...). Rendez-vous au stand 5b A 41. Chaque jeune visiteur ou chaque cédant, son projet sous le bras, pourra dialoguer, affiner sa réflexion et trouver des réponses à ses questions. Chaque jour, un thème sera mis en exergue : installation-transmission (le 4 mars), conditions de travail (le 5 mars), cadre de vie et innovation (le 6 mars), formation (le 7 mars), financements et assurance (le 8 mars).

Le 6 mars, les prix du concours « Génération Sima » seront en outre remis aux classes des lycées agricoles gagnants, originaires du Massif central, de la Normandie et du Midi-Pyrénées, en présence du ministre de l’Agriculture. Le concours portait sur la conception d’un outil de communication pour promouvoir le métier d’agriculteur.

Jeunes Agriculteurs s’est par ailleurs félicité de la remontée de 4,4 % du nombre de dossiers de demandes d’aides à l’installation acceptés en CDOA. Remontée qui intervient après huit années de chute. Philippe Monnet, vice-président de JA et responsable interne du « renouvellement des générations », a rappelé les avancées de la législation en faveur de l’installation. Il s’agit notamment de la baisse d’un point sur les taux de bonification des prêts aux jeunes agriculteurs, de l’exonération des impôts pour les jeunes l’année de la perception de la DJA ou de l’assouplissement des modalités de contrôle des prêts bonifiés. Philippe Monnet a aussi évoqué les réflexions menées sur la valorisation des compétences, moyen qui permettrait à tout porteur de projet d’installation en agriculture (aidé ou non) de s’assurer qu’il possède les compétences indispensables pour exercer le métier. Cette valorisation des compétences permettrait au syndicat et ses points-info installation de toucher 10 000 installations non aidées par an.

Le syndicat s’est aussi félicité de la signature d’une circulaire organisant la transition entre le plan de développement rural national (PDRN) 2000-2006 et le plan de développement rural hexagonal (PDRH) 2007-2013. Dans l’attente de la validation à Bruxelles de cette dernière, le déblocage des cofinancements européens est en effet gelé. Une note de service du ministère de l’Agriculture du 26 décembre 2006 avait cependant déjà abordé cette question.

Cette année, JA intitulera son rapport d’orientation « Quelle agriculture après 2013 ». Il abordera l’avenir de l’agriculture après Jacques Chirac, le pétrole, l’exode rural et la malbouffe.

A.F.


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