Bien que la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) estime que « la contractualisation est un outil d'assurance et de prévisibilité indispensable », elle ne se mettra pas en place à n'importe quel prix pour les éleveurs.
« La loi oblige les entreprises à proposer des contrats avant le 1er avril 2011, cela n'implique pas que les éleveurs doivent les signer, rappelle la FNPL, dans un communiqué. Il ne pourra donc y avoir que des contrats équilibrés, sinon il n'y en aura pas. »
Or « le 1er avril arrivera vite et le travail est colossal ». Le syndicat en appelle donc à « la bonne volonté des uns et des autres, les producteurs, les entreprises et les différents services de l'Etat (...) pour atteindre cet objectif ambitieux ». C'est-à-dire « un bon contrat, préservant et garantissant les intérêts des différents signataires ».
La FNPL « poursuit donc ses travaux pour permettre l'établissement de ces nouvelles relations entre producteurs et acheteurs dans un cadre équitable. Ce travail, elle l'effectue tant au sein de l'interprofession que dans un rapport plus direct avec les entreprises ou encore, auprès des producteurs afin de leur permettre de mieux s'organiser. »