La cour d'appel de Lyon a condamné, le 4 avril 2013, la Confédération paysanne à 3.000 euros d'amende pour le blocage, à l'été 2009, d'une usine du groupe Lactalis à Andrézieux-Bouthéon (Loire), infirmant le jugement de première instance, a indiqué, le 5 avril, le syndicat.
Le 14 septembre 2011, le tribunal correctionnel de Saint-Etienne avait débouté le groupe laitier. Outre les 3.000 euros de dommages et intérêts qu'il devra payer à Lactalis, le syndicat agricole devra s'acquitter des frais de justice. En revanche, la cour a décidé d'abandonner la procédure à l'encontre du secrétaire général de la Confédération paysanne de la Loire au moment des faits.
« La cour d'appel acte donc le fait qu'une action syndicale de blocage est condamnable », a déploré le syndicat dans un communiqué, jugeant cette condamnation « injustifiée ». « Des paysans qui se battent pour vivre de leur métier doivent donc s'incliner face à une entreprise qui a fait un milliard de bénéfice en 2010 », a-t-il ajouté.
Rappelant que les faits avaient eu lieu « en pleine crise laitière, en juin 2009 », la Confédération paysanne souligne que « les problèmes de prix du lait sont toujours d'actualité en 2013 », et que, « face à des groupes de la taille de Lactalis, les éleveurs sont toujours aussi démunis ».
c'est encore le gros qui a gagné
mardi 09 avril 2013 - 00h49
c'est encore une fois le plus voleur qui gagne,pourquoi quand c'est des paysans qui se défendent contre des voyous comme lactalis ont-ils systématiquement tort,alors que , quand ce sont des syndicats de salariés c'est bien souvent le contraire ?On se demande si on ne veut pas FAIRE CREVER les paysans,la société toute entière ne se rend pas compte que c'est les paysans qui les,nourrit et les fait vivre !