«Il est surprenant que, pour sa première intervention publique, Bruno Le Maire balaie d’un revers de main l’outil européen qui a permis la maîtrise de la production laitière depuis 25 ans», c'est-à-dire les quotas, a déclaré vendredi la Confédération paysanne dans un communiqué.
«Après son entretien avec Mariann Fischer Boel, adepte de la suppression de la gestion publique et notamment des quotas, le nouveau ministre s’est laissé convaincre alors que Michel Barnier indiquait en début de semaine que ce système de gestion gardait son intérêt.»
«En plein marasme laitier et crise économique où les plus libéraux reconnaissent la nécessité d’une régulation publique, la Confédération paysanne ne comprend pas cette nouvelle position de la France, poursuit le syndicat. Le nouveau ministre a indiqué qu’il va consulter les responsables professionnels et il vient de prendre une décision unilatérale forte et lourde de conséquences.»
«Cette décision va pousser les producteurs de lait à une mobilisation encore plus importante afin que les pouvoirs publics français et européens prennent la réelle mesure du désarroi des paysans», explique la Confédération paysanne.
Lire également: