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Lait

Le président de l’Office du lait national promet une année 2012 « animée »

Publié le jeudi 29 décembre 2011 - 16h40

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Lait : le président de l’Office du lait national promet une année 2012 « animée »@SEBASTIEN CHAMPION
Lait : le président de l’Office du lait national promet une année 2012 « animée »@SEBASTIEN CHAMPION

Paul de Montvalon, le président de l'Office du lait national, promet une année laitière « animée » à la filière, dans ses vœux diffusés jeudi en début d'après-midi.

 

Son premier chantier sera, en janvier, la mise en place du collège des consommateurs de l'Office. « La souffrance et l'asservissement des éleveurs laitiers ne se feront plus dans l'anonymat », promet-il.

 

Le responsable de l'Office estime que c'est au consommateur « d'imposer ses volontés, dès que le lien sera tissé entre les deux maillons spoliés [les éleveurs et les consommateurs, NDLR] de la filière laitière... ». Et non aux industriels, auxquels il promet un « ouragan médiatique. Tout ce qui concerne la production laitière, sur le plan économique, social ou qualitatif sera divulgué. »

 

« 2012, devient pour nous, l'année de la liberté d'action, l'année de la transparence, l'année de la révolution citoyenne, résume Paul de Montvalon. Ce que je souhaite, c'est que tous les syndicats et associations qui ont pour valeur principale la défense de l'agriculteur mobilisent leurs adhérents, notamment les jeunes agriculteurs dont les positions sont très proches des nôtres. »

 

Paul de Montvalon dresse un rapide bilan de l'année 2011. « L'Europe ne nous respecte pas. Nous sommes les dindons de la filière. » Il s'en prend au paquet lait dont il regrette qu'il n'institue pas d'agence européenne de régulation du marché, qu'il ne fasse pas allusion aux coûts de production du lait, ou encore qu'il laisse à chaque Etat membre le soin d'imposer ou non la contractualisation.

 

La France n'est pas en reste. Paul de Montvalon dénonce « la mise en scène de la signature du premier contrat Senoble sous les yeux d'un ministre dépassé et naïf, en totale contradiction entre ses paroles et ses actes, abandonnant les producteurs [...] au bon vouloir du transformateur. [...] Il n'y a plus de règles. [...] plus de cadre, [...] plus de décideurs censés et objectifs. Et ce à tous les niveaux, ministère, industriel, interprofessionnel ! »

 


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