accueil  Accueil / Actualités / Lait : les éleveurs du Massif central veulent valoriser leur production de montagne

Lait

Les éleveurs du Massif central veulent valoriser leur production de montagne

Publié le jeudi 03 mars 2011 - 15h28

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

A deux semaines du congrès de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) à Aurillac (Cantal), les professionnels tirent la sonnette d'alarme sur la nécessité de valoriser spécifiquement les produits laitiers de montagne.

 

« C'est une question de survie à l'aube de la fin des quotas et face à la volatilité des marchés laitiers », souligne Michel Lacoste, président du Comité interprofessionnel des fromages cantal et salers, et administrateur à la FNPL.

 

« Des surcoûts entre 4 et 15 % limitent la réactivité et une restructuration par un simple accroissement des volumes. Seule une politique différenciée peut sauver la montagne », poursuit-il.

 

Le paiement d'une CVO (cotisation volontaire obligatoire) par les transformateurs depuis 2009 permet aux producteurs auvergnats de toucher entre 1.240 euros (en zone fourme d'Ambert et bleu) et 4.600 euros (dans la zone du saint-nectaire) par an avec une référence de 180.000 litres.

 

« Il est indispensable que cette plus-value au lait transformé en AOC, soit 30 % du litrage auvergnat, soit maintenue », insiste Michel Lacoste.

 

Un autre fer de lance est la création d'une marque détenue par les producteurs. Pour l'heure, le « Lait montagne » est en tête des ventes de lait chez Carrefour, sans aucune retombée économique pour les producteurs.

 

Les montagnards revendiquent aussi l'augmentation du plafond d'attribution de l'aide au lait de montagne, qui est actuellement de 20 euros pour 1.000 litres.

 

 

La montagne à la loupe

Une part de 25 % du territoire est en zone de montagne, avec 16 % des exploitations pour 10 % de la collecte française. Une étude récente du Cniel chiffre la spécificité de ces exploitations, qui affichent 89 % de systèmes herbagers, un quota moyen de 179.000 litres et 35 vaches (263.000 l et 43 vaches en France), et une productivité de 5.000 l, contre 6.100 l en moyenne nationale. Le maillage d'emplois y est plus dense, avec 2,7 emplois par 100 ha de SAU (2,3 en moyenne).

 

M. R.M.


Mots-clés : , ,

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK