A l'appel de l'European Milk Board (EMB), plusieurs centaines d'agriculteurs ont manifesté, mardi à Bruxelles, pour dénoncer la baisse du prix du lait. De son côté, le Copa-Cogeca réclame un maintien des outils de gestion des marchés.
Des agriculteurs ont manifesté, mardi à Bruxelles, avec leurs tracteurs et de fausses vaches devant le Parlement européen pour dénoncer la baisse du prix du lait provoquée, selon eux, par la surproduction en Europe.
« Le lait déborde et les prix plongent », ont dénoncé les représentants des producteurs de lait, qui étaient quelques centaines accompagnés par une vingtaine de tracteurs klaxonnant dans les rues de Bruxelles. Ils ont ensuite « symboliquement » déversé un « lac de lait » d'environ 5.000 litres devant le Parlement.
« La situation devient intenable et la survie d'exploitations est en jeu », a déclaré Romuald Schaber, le président de l'European Milk Board (EMB), une confédération européenne regroupant 19 organisations de 14 pays européens, soit environ 100.000 producteurs, indique-t-elle.
L'offre étant supérieure à la demande, le prix du litre se négocie autour de 0,25 euro alors qu'il en coûte près de 0,40 euro aux éleveurs, selon l'EMB. Celle-ci explqiue que pour certains producteurs, la situation s'annonce désormais plus grave que lors de la précédente « crise du lait » de 2009, qui avait entraîné des manifestations parfois spectaculaires.
Les producteurs de l'EMB réclament sans délai deux « mesures concrètes » : une réduction volontaire des volumes produits en échange d'indemnisations versées aux producteurs, ainsi que la mise en place d'une agence de surveillance européenne afin que l'offre et la demande puissent se rééquilibrer.
L'EMB estime « relativement limité » le coût d'un programme destiné à maintenir le prix à un niveau supérieur à 30 centimes le kg : « Seuls 450 millions d'euros seraient nécessaires pour réduire la production de l'UE de 2 %. »
M. Schaber a appelé « les députés européens à bien réfléchir à la réforme de la Pac » actuellement en discussion, alors que la fin des quotas laitiers est prévue en 2015.
De son côté, le Copa-Cogeca (*), qui regroupe notamment les syndicats agricoles européens majoritaires, réclame une réforme de la Pac « qui ne soit pas synonyme d'augmentation des coûts de production en faisant pression sur la production européenne d'aliments pour animaux ».
Dans un communiqué du 9 juillet 2012, l'organisation demande également que le prix d'intervention communautaire pour le beurre et le lait écrémé en poudre « soit actualisé pour qu'il tienne compte des coûts de production plus élevés auxquels les agriculteurs sont confrontés. Le stockage privé devrait également rester une mesure obligatoire et non facultative ».
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(*) Copa-Cogeca : Comité des organisations agricoles et coopératives de l'UE.
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PLUSIEURS CENTAINES
mardi 10 juillet 2012 - 20h22
CELA VEUT DIRE COMBIEN...200-500-1000-10000 ??? ENTRE LA FRANCE,LA BELGIQUE,LA HOLLANDE ET L ALLEMAGNE COMBIEN Y-A-T-IL DE PRODUCTEURS DE LAIT ??? IL DEVRAIT ÊTRE PLUSIEURS MILLIERS...NOUS ETIONS PLUS DE 10000 A BRUXELLES EN 1968 POUR MANIFESTER CONTRE LE PLAN MANSHOLT...QUAND NOS PAYSANS VONT-ILS DEFÉRLER EN MASSE...15-20000 VOIR PLUS POUR SECOUER LE COCOTIER...SCANDALEUX,DES ELEVEURS QUI TRAVAILLENT PLUS DE 3000 HEURES PAR POUR LA RÉMUNÉRATION HORAIRE D UN CHINOIS...2-3 €UROS/HEURE QUAND ON FAIT UN MÉTIER DE TECHNICIEN POLYVALENT HYPER SPÉCIALISÉ...QUI A OSÉ DIRE QU UN PRODUCTEUR DE LAIT ÉTAIT UN BOUSEU...IL FAUT ETRE PLUS FORT TECHNIQUEMENT QU UN CÉRÉALIER POUR FAIRE TOURNER UN TROUPEAU DE 50-60-100 VACHES LAITIÉRES...QUAND VONT-ILS FAIRE LEUR RÉVOLUTION ????