Lundi, dans un communiqué de presse, le Copa-Cogeca (organisations et coopératives de l'UE) a annoncé avoir demandé des mesures pour compenser « l'impact des superprélèvements [pour dépassement de quota, ndlr] chez les éleveurs laitiers de l'Union européenne lors d'une rencontre à haut niveau avec la présidence lettone. Alors que les producteurs laitiers européens se heurtent à des prix de vente bas et des coûts de production croissants, des mesures supplémentaires doivent être prises pour les aider à s'adapter au nouveau cadre de la politique laitière européenne. »
Albert Jan Maat, le président du Copa, revient également sur les mesures adoptées récemment par la Commission européenne concernant le secteur laitier. « Nous demandons aux Etats membres d'accorder à leurs producteurs l'opportunité de régler les superprélèvements sur une période plus longue que celle stipulée dans la décision récente de l'Union européenne, détaille-t-il. L'embargo russe a encore un impact fort dans certaines régions de l'Union européenne. Je suis déçu que le correctif matière grasse n'aie pas été ajusté. »
Toujours pour amortir les effets de la crise russe, Pekka Pesonen, le secrétaire général du Copa-Cogeca insiste sur la nécessité de défendre « les standards européens de production. Une position beaucoup plus ferme est vitale dans les discussions avec les Etats-Unis et aussi le Japon. Ouvrir ces marchés sera crucial pour compenser les effets de la crise russe. Mais cela ne doit pas se faire à n'importe quel prix. Nos partenaires commerciaux ne font pas grand-chose pour réduire les contraintes administratives et lever les obstacles qui bloquent nos exportations. »