Tout comme les industriels de l'agroalimentaire, la FNSEA est favorable à la transparence des contreparties exigées par la grande distribution. Le projet de loi de modernisation de l'économie (loi Châtel 2), qui réformera les relations commerciales, devrait être examiné le mois prochain à l'Assemblée nationale.
«Je ne veux pas que cette loi s'appelle ''la loi Leclerc''! Elle doit obliger la grande distribution à une transparence de la facturation de ses services (têtes de gondole, catalogues...)», a expliqué Jean-Michel Lemétayer, réélu jeudi à la présidence de la FNSEA
Par ailleurs, le syndicat demande une clarification sur la nature des produits agricoles sortant du cadre de la loi. «Les produits agricoles périssables non transformés sont en dehors du champ de la loi. Mais il faut établir clairement la liste des produits de première transformation également exclus», a déclaré Jean-Michel Lemétayer.
La FNSEA réclame également un observatoire des prix et des marges.