«La crise porcine continue», a souligné la Confédération paysanne, jeudi dans dans communiqué, réitérant sa proposition de régulation de l'offre.
Selon le syndicat, qui «déplore de ne pas être entendu au sein de l'interprofession», la maîtrise de l'offre serait le seul moyen de faire remonter le cours du porc. Il en veut pour preuve «la volonté manifestée dans d’autres pays de réduire la production pour enrayer la crise. C’est le cas notamment au Canada alors que les éleveurs y bénéficient pourtant d’une assurance sur le revenu».
«Les mesures en place jusque-là (restitutions, stockage privé…) n’ont pas apporté de réponse à la crise», souligne la Confédération paysanne. «Seuls les éleveurs en font les frais. Alors que les organisations économiques n’hésitent pas à répercuter la hausse de prix des matières premières, les aides promises ne sont toujours pas versées aux éleveurs de porcs.»
«La FNSEA s’oppose à l’entrée des syndicats minoritaires dans les interprofessions au prétexte que leur présence nuirait à l’efficacité de celles-ci. Pourtant, en matière porcine notamment, cette efficacité est aujourd’hui dramatiquement absente», affirme la Confédération.