Les sénateurs ont commencé à étudier le projet de loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt mercredi soir. Après de longues discussions générales, c'est finalement l'article 1er du texte qui a focalisé l'attention des sénateurs ce jeudi.
Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a souhaité à la fin des discussions générales « répondre aux critiques » formulées par l'opposition (UMP et UDI). Le ministre a rappelé que les dispositions concernant le renforcement du pouvoir des Safer et du contrôle des structures étaient une demande des professionnels faisant suite à la loi d'orientation agricole de 2006. « Vous avez voté une loi extrêmement libérale », a affirmé Stéphane Le Foll à l'adresse de la droite du Sénat.
Le ministre a également tenu sa ligne concernant les groupements d'intérêt économique et écologique (GIEE) : « L'enjeu d'aujourd'hui est de passer à un autre modèle de production tout aussi productif mais plus respectueux de l'environnement. [...] Je suis dans la réalité de demain », a-t-il lancé aux sénateurs pour défendre l'agroécologie. « Cette mutation est dans cette loi pour engager l'agriculture dans ce bel avenir. »
L'article 1er du projet de loi, censé définir les grandes orientations du texte, a ensuite focalisé les sénateurs notamment sur le loup, qui fait pourtant l'objet d'un article 18 bis ajouté en Commission par le rapporteur. A tel point que le président du Sénat a demandé aux parlementaires d'être « plus concis ». Les débats, qui sont censés se terminer samedi, prennent du retard.
Dans ces conditions il paraît de moins en moins probable que le texte soit voté ce samedi.
Quelle demande de professionnel?
jeudi 10 avril 2014 - 18h24
concernant une réforme des CDOA et des safers. Les soi disant professionnels qui n'ont jamais voulu prendre le risque d'investir dans le foncier et qui préfère spolier le droit de propriété de ceux qui se sont priver pour investir sur leur outils de travail. Le tout avec le copinage de syndicats bine pensant. La seule chose à faire respecter le droit de propriété inscrit dans la constitution. Ceux qui veulent de la terre peuvent l'acheter ou convaincre par leur sérieux un propriétaire de leur louer au lieu d'aller magouiller et faire des copinages dans les CDOA et safers pour en avoir à exploiter....Après si leur ascendants ont préférés dépenser l'argent en voyage ou autre agrément, il est normal qu'ils exploitent moins que ceux dont les ascendants se sont privés et ont investit dans la terre