La Confédération paysanne a appelé, mercredi dans un communiqué, «tous les citoyens à interpeller leurs parlementaires afin que ceux-ci votent une loi qui garantisse la liberté et le droit à produire et consommer sans OGM».
Le début de l'année sera «décisif», estime le syndicat, car le projet de loi OGM sera examiné les 15,16 et 17 janvier au Sénat et les 5, 6 et 7 février à l'Assemblée nationale.
Voté en l'état, le texte soumis par le gouvernement au Parlement «rendrait possible le développement des cultures OGM au mépris complet des engagements pris à l'issue du Grenelle de l'environnement», affirme la Confédération paysanne.
Pour elle, les OGM «ne peuvent coexister avec d'autres formes d'agriculture sans les condamner inexorablement à une contamination croissante. La coexistence est un leurre qui nous privera définitivement de notre liberté de produire ou de consommer sans OGM». Une pétition est disponible sur internet (stop-ogm.org ), précise le syndicat.
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