Dans son rapport de 2013, présenté mercredi, la Saf-Agriculteurs de France prône la remise à plat de la législation et de l'organisation des filières pour rendre l'entreprise agricole compétitive. « Puissent les douze préconisations de notre think-tank être entendues par les parlementaires », a déclaré Laurent Klein, son président.
« Il faut changer notre approche de l'agriculture », a exhorté Laurent Klein, le président de la Saf-Agriculteurs de France, en présentant à Paris le 6 décembre le rapport de 2013 de son think-tank. Intitulé « Agricultures et territoires, pour des synergies gagnantes ! », il dresse, en plus de 160 pages, le constat de l'environnement social, juridique, politique et écologique du chef d'entreprise agricole et montre comment, ces cartes remaniées, il peut se les approprier pour rendre son entreprise compétitive et responsable.
Filières, politique territoriale, relations villes-campagne, Pac, normes environnementales, tout est à remettre à plat pour que « les entreprises agricoles aient la capacité d'affronter les concurrences des marchés ». Cette approche se fonde sur la liberté d'entreprendre du chef d'entreprise, aujourd'hui niée par les réglementations communautaires et nationales.
« Puissent les douze préconisations de notre think-tank être entendues par les parlementaires », a déclaré Laurent Klein. C'est l'enjeu des lois en préparation : la loi d'avenir agricole, la loi sur l'économie sociale et solidaire ou celle sur la biodiversité.
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