Dans le Centre-Ouest, les rendements moyens se sont situés autour de 35 q/ha en lupin d’hiver et 30 q/ha en lupin de printemps. En termes de débouchés, l’offre n’est pas suffisante, même pour répondre à la demande des marchés de niche, explique l'Unip (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines).
Le lupin a retrouvé en 2008 des niveaux de rendement plus conformes aux attentes des producteurs après une année 2007 aux rendements très hétérogènes, selon l'Unip, dans sa note aux opérateurs publiée jeudi.
Dans le Centre-Ouest (Pays de la Loire et Poitou-Charentes), qui concentre la quasi-totalité des surfaces, les rendements moyens en 2008 se sont situés autour de 35 q/ha en lupin d’hiver et 30 q/ha en lupin de printemps. Les conditions climatiques ont été favorables à cette culture sur l’ensemble du cycle, aussi bien en semis d’automne que de printemps.
En termes de débouchés, l’offre n’est pas suffisante, même pour répondre à la demande des marchés de niche, sans parler de l’alimentation animale.
Si celle des industriels de la biscuiterie a diminué, notamment pour des problèmes de réglementation (inscription sur les étiquettes des risques allergènes), on assiste à une demande croissante dans le domaine de produits nouveaux, ciblés «nutrition-santé» et dans divers secteurs non alimentaires.
Pour satisfaire cette demande, les opérateurs français doivent importer de la graine de lupin du Chili ou de l'Australie. Les coûts de transport viennent ainsi grever l’intérêt économique d’un tel développement.