Récoltée avec trois semaines d'avance, la culture a révélé, cette année encore, tout son potentiel. Les humidités très faibles, 22 % en moyenne, constituent un autre record.
Le maïs aura fait cette année un véritable pied de nez à ses détracteurs. Certes aidée par un scénario climatique propice à son développement, la céréale se voit créditée d'un rendement national historique, voisin des 105 q/ha. « On dépasse de 6 q/ha le précédent record de 2007 », s'est réjoui mercredi Jean-Paul Renoux, responsable national du maïs chez Arvalis, lors d'un bilan de campagne.
Les stratégies de semis précoces, adoptées désormais par 80 % des agriculteurs, se sont révélées généralement payantes, générant de bonnes implantations, des levées rapides et homogènes. Les pluies de juillet ont ensuite permis d'assurer un niveau de grains au mètre carré élevé. La fin de cycle a également été favorable et la chaleur de septembre a accéléré la dessiccation des grains. « Les très bonnes conditions de remplissage de grains ont assuré quantité, qualité technologique et sanitaire », résume l'AGPM (Association générale des producteurs de maïs). A cela s'ajoute « la poussée » du progrès génétique depuis plusieurs années.
Autre record cette année : la faible humidité des maïs récoltés, avec une moyenne nationale qui serait, selon Arvalis, de seulement 22 %. Soit 5 points de moins que la moyenne des cinq dernières années. En réalité, ce chiffre cache des variations allant de 15 % dans la partie sud du territoire à 35 % dans la partie nord.
« En 2011, le maïs a confirmé son statut “d'assurance tous risques” des systèmes fourragers dans l'Ouest, mais aussi dans les zones d'élevage plus extensif où des transferts de plusieurs milliers d'hectares de maïs grain ont été ensilés », note par ailleurs l'AGPM.
En matière de désherbage, les semis précoces ont rendu la gestion des mauvaises herbes difficile. Concernant les ravageurs aériens, la nuisibilité des foreurs a été contenue.
L'AGPM estime toutefois qu'il existe « encore trop de freins à la productivité du maïs français, notamment en termes de protection phytosanitaire. Le syndicat demande « le maintien d'une palette de solutions phytosanitaires diversifiée afin de limiter les situations de monopole et de distorsions de concurrence ». En lien avec Orama, l'AGPM « défend les autorisations de mise sur le marché de tous les produits en traitement de semences ayant reçu un avis positif de l'Anses. C'est pour cette raison qu'un courrier a été récemment envoyé au ministère de l'agriculture pour demander l'autorisation du Sonido (matière active thiaclopride de Bayer CropScience) sur maïs ». L'objectif est de compléter l'offre du Cruiser 350.
ECONOMISER DES TONNES D'EQP
mercredi 26 octobre 2011 - 20h51
Des Tonnes d'équivalent pétrole auraient pu être économisées...Les capacités de récolte et les moyens de transport ont plus que doublé ces 5 derniéres années...La récolte commence généralement le 10-15 octobre, à 25-30 d'H²O. Fin Aout , les maïs soudure se sont récoltés à moins de 30% d'eau...fin septembre il étaient entre 18-22 selon les variétés et les dates de semis. Le beau temps des 15 premiers jours d'octobre auraient permis de livrer des maïs inférieur 17% qui auraient peut être pu se stabiliser en ventilation ambiante ou presque...Le probléme n'est pas d'économiser 4 sous de plus une année où les prix sont élevés et les rendements aussi;situation rare mais ce sont les énergies parties en fumée...Les carburants consommés ne se renouvellent pas...TIRER SUR TOUTES LES FICELLES DES ECONOMIES D ENERGIE DEVRAIENT DEVENIR DES PRIORITES...