L'AGPM (association générale des producteurs de maïs) fêtait mercredi ses 80 ans d'existence à la Cité des sciences à Paris devant 700 congressistes. En 1934, 300 maïsiculteurs du bassin de l'Adour créaient à Orthez le syndicat spécialisé « avec l'ambition de promouvoir la plante et de défendre les intérêts de producteurs » .
Au travers d'images, de témoignages et de débats, l'AGPM a retracé l'épopée du maïs et tracer des idées pour demain.
Baisse de prix
Christophe Terrain, président de l'AGPM depuis 1998, a profité de cet anniversaire pour demander aux Pouvoirs publics d'aider les maïsiculteurs de « relever la tête » dans un contexte de « graves difficultés » chez les exploitations maïsicoles à cause de la baisse des prix.
Ne pas freiner l'utilisation des OGM
Il a ainsi demandé de ne pas freiner l'utilisation des OGM et la mise en place des réserves d'eau. « Les biotechnologies font partie de l'agroécologie, monsieur le ministre » a lancé Christophe Terrain à Stéphane Le Foll venant d'arriver à la Cité des sciences. Et de poursuivre : « refuser le mulching c'est casser un mode de production durable ». Le président de l'AGPM a critiqué aussi l'interdiction d'utiliser de fait le maïs dans les méthaniseurs.
« Je suis favorable à la production de maïs » a pourtant insisté Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture. « C'est une plante avec d'énormes qualités mais il ne faut pas être en dehors de tous les débats », comme par exemple sur l'utilisation de l'eau. Le ministre de l'Agriculture a par ailleurs insisté sur la nécessité de développer de nouveaux outils pour limiter la volatilité des prix.
drôle de fête
jeudi 23 octobre 2014 - 09h50
L'AGPM ose fêter ses 80 ans alors que le maïs est pratiquement au même prix qu'il y a 40 ans ! Ses revendications montrent bien qu'elle est plus au service des semenciers et collecteurs que des agriculteurs. D'ailleurs, ses présidents ont toujours été également présidents de coopératives semencières...