La moitié des parcelles environ a été récoltée et tous les départements français affichent de très beaux résultats. Les humidités sont assez faibles, ce qui devrait limiter les coûts de séchage.
La moitié des surfaces françaises de maïs grain devraient être récoltées en cette fin de semaine, selon Arvalis. « Il y a eu un gros pic de chantiers cette semaine et la semaine prochaine se présente bien », souligne Gilles Espagnol, responsable technique maïs chez Arvalis, interrogé dans le cadre des Journées du maïs, jeudi à Paris.
Les rendements sont excellents sur toute la France grâce à de bonnes conditions climatiques cet été. La moyenne devrait dépasser les 100 q/ha (prévisions à 103 q/ha à confirmer). Le record de 2011 à 105 q/ha ne devrait toutefois pas être dépassé.
Les parcelles du Sud-Ouest affichent des rendements très bons, équivalents à ceux de 2011 en moyenne mais supérieurs dans les sables des Hautes Landes, les terres noires du sud Adour et la vallée de la Garonne. Les coteaux plus secs devraient être en dessous de ce qui avait été engrangé il y a trois ans. Autres régions qui devraient déplafonner les rendements de 2011 : le Poitou-Charentes et la Vendée. La Bretagne et la Normandie affichent aussi de très bons résultats. C'est moins le cas dans les zones continentales, c'est à dire en Alsace-Lorraine (à cause des problèmes d'implantation au semis) et en Rhône-Alpes.
Production record de 17 millions de tonnes
Comme septembre et octobre (jusqu'à aujourd'hui) ont été secs, l'humidité des grains est plutôt faible, entre 22 et 26 %. Ce qui devrait limiter les coûts de séchage, un atout appréciable dans le contexte actuel de baisse des cours.
Arvalis évalue par ailleurs à ce jour à 50.000 ha le transfert du fourrage vers le grain. La faiblesse des stocks de fourrages cet été et les prix bas en grain n'ont pas incité les producteurs à faire plus.
Au total, la production française de maïs grain atteindrait un niveau record de 17 millions de tonnes.
Titre
samedi 25 octobre 2014 - 17h42
Beaucoup d'éleveurs, notamment les années avec des rendements corrects sont auto-suffisant côté alimentation, surtout en polyculture ... Pour eux aussi une année ou les prix ne sont pas au rendez vous est une année difficile. Ce qui est un peu différent pour la volaille et le porc, mais les tourteaux restent chères.