Le MON 810, maïs génétiquement modifié de Monsanto, ne produirait pas une quantité régulière de toxine insecticide. Deux études, dont l’une de Greenpeace Allemagne, menées sur 600 échantillons prélevés Outre-Rhin et en Espagne, indiquent que la concentration de cette substance active contre les pyrales et sésamies est inférieure aux valeurs attendues. De plus, elle peut varier de 1 à 100 selon les prélèvements et ce taux évolue selon le stade de développement des plantes.
Une teneur trop faible de la molécule insecticide pourrait conduire à la sélection d’individus résistants, estime Greenpeace.
Sur la base de ce constat, l’Etat fédéral allemand a demandé le 27 avril la suspension de l’autorisation de commercialisation des semences de MON 810, qui est pourtant homologué en Europe depuis 10 ans.
En France, la Confédération paysanne et Greenpeace renouvelle leur demande de mise en place d’un moratoire.