Le projet Amaizing pour l'amélioration du maïs a été inauguré jeudi à Versailles. Coordonné par l'Inra de Versailles-Grignon, ce projet est l'un des cinq lauréats du premier appel à projets « Biotechnologies et bioressources » du programme portant sur les investissements d'avenir (grand emprunt national). Il a pour ambition de développer des technologies nécessaires à la création de nouvelles variétés pour relever les défis d'une production de maïs durable et de qualité.
« Amaizing conjugue des approches génotypiques et phénotypiques mettant en œuvre des techniques d'analyses à haut débit afin d'identifier les facteurs impliqués dans les caractères d'intérêt agronomique tels que le rendement, la qualité et la tolérance aux stress abiotiques », explique l'Inra dans un communiqué. L'objectif est de sélectionner des variétés de maïs tolérantes au stress hydrique, plus efficientes en azote, résistantes au froid...
Le projet réunit treize laboratoires de recherche, deux instituts techniques, sept coopératives et sociétés semencières et deux sociétés de biotechnologies. L'investissement se monte à 27,5 millions d'euros sur huit ans dont 9 millions d'euros financés par l'Agence nationale de la recherche.