« Une nouvelle fois, le signal est à l'interdiction des OGM en Europe, à l'inverse du reste du monde », regrette la CEPM (Confédération européenne des producteurs de maïs), mercredi dans un communiqué publié en réaction au compromis récent sur la révision de la directive 2001/18/CE. Ce dernier propose d'autoriser les dérogations nationales ou régionales à la culture des OGM autorisés dans l'UE.
« Le principe d'autorisations zonales et les enjeux transfrontaliers de cette révision font craindre des problèmes opérationnels pour les acteurs économiques, et plus particulièrement pour les agriculteurs, qui seront les premières victimes des distorsions de concurrence ainsi créées au sein même de l'Union européenne », souligne la CEPM. Elle demande donc « des lignes directrices claires au sujet des bonnes pratiques de coexistence, afin que les agriculteurs puissent exercer leur activité en toute connaissance, et disposer du choix de faire appel ou non aux OGM ».
Un seuil de présence fortuite pour les semences
« Par ailleurs, dans le contexte des échanges internationaux, et alors que l'Europe s'oppose à la culture des OGM tout en en autorisant l'importation massive, toute pratique de coexistence est par nature rendue impossible sans fixation de certains seuils et en particulier la fixation d'un seuil de présence fortuite pour les semences. »
Christophe Terrain, président de la CEPM, déclare : « Le compromis politique des Institutions traduit une renationalisation de fait de l'autorisation des OGM, potentiellement dangereuse pour le projet européen et la compétitivité de ses acteurs économiques. »
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vendredi 12 décembre 2014 - 18h51
* Message. Si nous avions eu les memes reactions par le passe nous n aurions probablement pas l electricite aujourd hui peut etre pas non plus de pommes de terre. il est totalement inacceptable d importer des O G M alors que nous n avons pas la possibilite d en produire.