Le 12 février 2013, plusieurs grandes banques européennes ont déclaré stopper leurs activités spéculatives, sur les marchés agricoles, en réponse aux critiques grandissantes de l'opinion publique au travers plusieurs ONG, comme Oxfam.
En raison de leurs activités de spéculation sur les marchés des matières premières agricoles, les banques sont soupçonnées d'amplifier la volatilité des prix alimentaires.
Déjà, en 2012 plusieurs banques allemandes et autrichiennes s'étaient engagées dans cette voie. Cette fois c'est au tour de la banque britannique Barclays et les banques française BNP Paribas et le Crédit Agricole de fermer les fonds investissant sur les matières premières agricoles.
En 1996, les producteurs agricoles, qui utilisaient les marchés à terme pour se couvrir des risques de variation du prix du blé, représentaient 88 % des acteurs financiers de la Bourse de Chicago. Ils ne représentent plus que 35 % du marché aujourd'hui, 65 % des positions ouvertes étant détenues par des spéculateurs et financiers.
Oxfam France demande au gouvernement et aux parlementaires français d'interdire les activités spéculatives sur les marchés des matières premières agricoles.
« L'utilisation de fonds indexés sur les cours des matières premières agricoles, ainsi que les prises de position sur les marchés dérivés de matières premières agricoles doivent impérativement être interdites par la loi, lorsqu'ils ne correspondent pas à un besoin légitime de couverture de risques liés à l'activité agricole », a déclaré Clara Jamart, d'Oxfam France.
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mercredi 13 février 2013 - 08h58
Le seul problème, c'est qu'il ya les banques du reste de la planète qui continueront et n'ont strictement rien à faire des directives françaises et européennes.