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Marchés aux bestiaux

Le sanitaire plombe la fréquentation des foirails

Publié le mercredi 07 février 2007 - 17h25

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« L’année était bien partie, note Gilles Rousseau, le président de la Fédération française des marchés de bétail vif (FMBV). Jusqu’à ce que la fièvre catarrhale ovine contrarie les affaires. »

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La fréquentation des foirails a reculé de 5,6 % en 2006 par rapport à 2005. La baisse est particulièrement sensible pour les gros bovins de boucherie (- 9,8 %) et les ovins (- 9,2 %). « Cela traduit aussi l’accroissement des livraisons en direct aux abattoirs dans le cas des bovins, note-t-il. Côté ovins, nous faisons les frais des abandons de production après la mise en place du découplage, et des programmes de lutte contre la tremblante. » Abstraction faite des places touchées par les restrictions de mouvements décidées après l’apparition de la FCO (fièvre catarrhale ovine), et des petits marchés ovins, la baisse de fréquentation atteint 3,8 %.

Lors de sa dernière assemblée générale, la FMBV redoutait l’arrivée de la FCO et des mesures que prendraient les pouvoirs publics. Comme eux, elle

pensait que la maladie remonterait du sud de l’Europe. Finalement, elle est descendue du nord. Ce sont les restrictions de mouvements qui ont pénalisé les marchés du nord-est. Certains ont même interrompu leur activité pendant un temps, comme Nancy et Neufchâtel-en-Braye. Seul Arras tire son épingle du jeu avec des apports en hausse d’un peu plus de 1 %. Cette baisse de fréquentation se traduit par un léger effritement des parts de marché des foirails. Ces derniers accueillent un petit tiers des broutards exportés

pour l’engraissement (28,6 % contre 30,2 % en 2005), presque 10 % des gros bovins de boucherie abattus dans l’Hexagone (9,7 % contre 10,7 %), et 9 % de

la production ovine (9,3 % contre 10,2 %).

Moins il y a d’apports, moins il y a de négociants, et moins il y a d’ambiance… et ainsi de suite. « C’est pourquoi nous réfléchissons à étoffer l’offre de services que nous pouvons fournir aux personnes qui viennent sur nos marchés, poursuit Gilles Rousseau. Avec des installations fonctionnelles, par exemple, ou de l’aide pour placer les animaux. Nous pouvons aussi tenter d’alléger les formalités administratives pour les négociants. » En prenant en charge les documents d’accompagnement des animaux à leur arrivée, et en les

restituant à l’acheteur à la sortie. Certains organisateurs comme ceux de Parthenay réfléchissent aux garanties de paiement, par exemple. « La balle

est également dans le camp des négociants, lance Gilles Rousseau. À eux aussi de faire un effort s’ils souhaitent garder un espace de négociation.

Ils pourraient apporter trois ou quatre animaux de plus par marché. Chacun doit faire un pas. »

Détail de la fréquentation 2006, par marché et par catégorie (66.48 Ko)

Evolution de la fréquentation des marchés (63.33 Ko)

E.R.


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