«Les marchés aux bestiaux ont permis la commercialisation de 1,6 million d'animaux en 2007», a rappelé Gilles Rousseau, président de la FMBV, vendredi à Mauriac, lors de l'assemblée générale de l'organisation. «La fédération conserve donc un rôle important dans le commerce de bétail en France, mais les effectifs ont diminué de 13% par rapport à 2006».
Le contexte sanitaire a certes fortement perturbé les échanges, mais les acteurs se démobilisent au profit du direct abattoir. Pourtant, les cotations sont indispensables pour établir des références au niveau national, a précisé Gilles Rousseau.
La création des marchés au cadran semble être une solution pour remobiliser les acheteurs. Ils apportent de nombreux services aux utilisateurs, notamment en annonçant quelques jours avant, les animaux présentés sur les marchés.
Les marchés de gré à gré s'engagent aussi dans cette démarche de services. Ainsi, à Lezay, un système de sérologie FCO a été mis en place pour redynamiser les ventes.
Par ailleurs, Gilles Rousseau a précisé la sensibilité de la FMBV au bien-être animal. Il a ainsi annoncé la diffusion d'un guide sur ce sujet, réalisé avec l'OABA (Œuvre d'assistance aux bêtes d'abattoir).