Une baisse de 50% de la production en pommes de terre, 30% en blé, 25% en céréales et 7% en vin. Voilà une partie des conclusions de l'étude sur les conséquences du projet de nouvelle réglementation sur les produits phytosanitaires. Cette étude est soutenue par Bayer CropScience et Syngenta, et réalisée par Nomisma, un institut italien de recherche économique.
Présenté à la Saf-Agriculteurs de France le vendredi 23 mai, ce travail précise les impacts potentiels d'une limitation du nombre de produits phytosanitaires disponibles tels qu'on peut les prévoir au vu des projets de nouvelle réglementation qui doit remplacer la directive européenne 91/414.
Parmi les autres conséquences prévues, l'étude cite une rentabilité et une compétitivité des productions affectées. «L'Europe pourrait même être contrainte d'importer ces matières premières agricoles pour lesquelles elle est actuellement excédentaire, tout ceci dans un contexte de marchés mondiaux très perturbés», précise l'étude.