Dans un communiqué paru mercredi, l'AGPM (producteurs de maïs) et l'AGPB (producteurs de blé) « prennent acte avec satisfaction de l'objectif affiché par la ministre de l'Ecologie, Madame Ségolène Royal, sur la contribution de la méthanisation agricole dans la production nationale de biogaz. »
Les deux associations spécialisées « entendent contribuer à relever ce défi qui nécessitera sans conteste l'utilisation de cultures énergétiques. Ces dernières, qu'elles soient spécifiques, ou s'appuyant sur l'utilisation innovante de cultures intermédiaires à vocation énergétique (dérobées, réalisation de trois cultures en deux ans) sont des substrats à fort pouvoir méthanogène et un complément indispensable aux effluents d'élevage dont le pouvoir méthanogène est très inférieur à celui de la biomasse. »
« La méthanisation à base d'intrants agricoles végétaux simplifie la gestion des installations de biogaz, apporte un bénéfice agronomique et une sécurité dans la gestion des installations, en particulier sur la sécurité d'approvisionnement, fortement appréciée des financeurs de projets de méthanisation », estiment l'AGPM et l'AGPB.
Et de conclure : « Les systèmes de production agricole innovants, que ce soit avec du maïs ou des céréales à paille, destinés à alimenter des méthaniseurs, permettent de répondre aux enjeux de production alimentaire, d'énergie et de couverture des sols. Enfin, la méthanisation peut constituer un élément de stabilité du revenu des exploitations, céréalières ou d'élevage, et un apport de fertilisants organiques appréciable. »