La grande majorité des réservoirs (79 %) affichait au 1er mai un niveau normal à supérieur à la normale, a indiqué lundi le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).
La situation traduit, sur la plus grande partie du territoire (voir la carte), une recharge hivernale moyenne sur la période allant de septembre 2014 à avril 2015. La recharge n'est excédentaire que sur une partie du Sud-Est. Pour quelques secteurs, la situation est plus favorable (niveau supérieur à la normale), notamment sur la vallée du Rhône, sur le bassin Artois-Picardie, sur la Vendée, sur quelques nappes amont pyrénéennes et sur la Corse.
Une recharge hivernale moins marquée qu'en 2014
La tendance d'évolution du niveau des nappes traduit, au cours de ce printemps, la période de bascule entre périodes hivernale et estivale. Le nombre de points en hausse (16 %) a fortement diminué à la fin d'avril. Le nombre de points qui affichent une tendance à la baisse (43 %) a augmenté. Le nombre de points stables (40 %) a également augmenté de façon conséquente. Cette situation de bascule entre la hausse des niveaux (recharge hivernale) et une future baisse généralisée des niveaux (période estivale) est habituelle pour cette période de l'année.
La situation des nappes au 1er mai traduit clairement la fin de la période de recharge hivernale. La recharge de l'hiver 2015 aura été moins marquée qu'en 2014 mais réelle. La stabilisation des niveaux puis le passage progressif vers une baisse plus généralisée de ceux-ci devrait se confirmer au cours des prochains mois.