Après le décret du 10 octobre 2011 créant un programme d'actions national et des programmes d'actions régionaux, deux arrêtés publiés au Journal Officiel le mercredi 21 décembre contribuent à la refonte de la réglementation « Nitrates » demandée par la Commission européenne : l'arrêté relatif au programme d'actions national (arrêté du 19 décembre 2011) et l'arrêté relatif à la composition des groupes régionaux d'expertise « nitrates » (arrêté du 20 décembre 2011). Un troisième est mis en consultation, l'arrêté relatif aux mesures renforcées que pourront prendre les préfets dans les zones les plus sensibles.
Les ministères de l'agriculture et de l'écologie rappellent qu'à partir du 1er septembre 2012, la réglementation relative aux nitrates évoluera ainsi :
- les périodes d'interdiction d'épandage des fertilisants azotés seront étendues ;
- les quantités d'azote émises par les vaches laitières seront relevée en moyenne de 20 % ; pour les élevages les plus herbagers reconnus pour leur haute performance environnementale, un dispositif transitoire est mis en place dans l'attente d'une dérogation au plafond de 170 kg d'azote issu des effluents d'élevage pouvant être épandu par an et par exploitation. Cette dérogation, prévue par la directive pour tenir compte des capacités exportatrices en azote élevées des prairies, sera demandée à la Commission européenne ;
- par ailleurs, les études ont été lancées pour évaluer les quantités d'azote émises par les autres espèces.
Pour les capacités de stockage des effluents d'élevage, des délais sont prévus jusqu'au 1er juillet 2016.
Des groupes régionaux d'experts sur les nitrates préciseront les conditions de l'équilibre entre l'apport d'azote et les besoins des cultures pour chaque parcelle. Le respect de cet équilibre est une des obligations du plan d'action.
Enfin, de façon à compléter le dispositif, les ministères chargés de l'environnement et de l'agriculture lancent une consultation du public pour une durée de trois semaines sur les actions renforcées qui seront mises en place par les préfets de région dans les zones les plus sensibles :
- Il s'agit d'abord de simplifier les zonages existants (zones d'actions complémentaires, zones en excédent structurel...) en mettant en place un seul type de zonage, dont la délimitation sera cohérente avec les enjeux de préservation et de restauration de la qualité des eaux (petites régions agricoles, bassins versants hydrographiques).
- Il s'agit ensuite de faire évoluer la réglementation dans ces zones pour fixer des obligations claires sur la bonne utilisation des engrais azotés dans les élevages et la transparence des flux d'azote, tout en garantissant qu'aucune augmentation de la pression azotée d'origine animale n'intervienne dans ces territoires.
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quelle merde
mercredi 21 décembre 2011 - 20h55
suis je idiot? Je croyais que l'azote des effluants d'elevage etait de l'azote ammoniacal j'attends des infos. pourtant si j'oublis un coin de parcelle sans apport d'azote le resultat est sans appel! lacoste40