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Nutrition animale

Repli des fabrications en Bretagne (Nutrinoë)

Publié le mercredi 21 janvier 2015 - 15h31

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La production industrielle d'aliments pour animaux a reculé de 1,8 % en Bretagne en 2014, en raison notamment du repli enregistré en porcs (-3,9 %). En volailles, l'aliment pour poulets décroche (-8 %) alors que l'aliment pour dindes rebondit (+8 %).

 

« Les fabrications bretonnes d'aliments pour animaux sont en diminution de 1,8 % en 2014 par rapport à 2013, après une précédente baisse de 2,6 % en 2013 », indique Nutrinoë, l'Association des entreprises de nutrition animale en Bretagne (ex-Afab), dans un communiqué du 21 janvier 2015. « En deux ans, ce sont près de 400.000 tonnes d'aliments fabriqués en moins, l'équivalent d'un peu moins de deux usines moyennes. Depuis 2001, les entreprises ont enregistré une baisse de 17 % des fabrications régionales, soit -1,7 million de tonnes. Ces chiffres sont bien sûr à corréler aux baisses d'activité en porcs et en volailles essentiellement. »

 

« Ce sont les fabrications d'aliments pour porcs qui régressent le plus en 2014 en valeur relative avec -3,9 % des tonnages, après une baisse en 2013 de 3,7 %. En 13 ans, c'est environ 1 million de tonnes d'aliments pour porcs fabriqués en moins dans les usines bretonnes, soit -14 %. L'aliment complet pour porcs charcutiers est particulièrement affecté puisque les fabrications régressent de 7,7 % alors que les fabrications d'aliments complémentaires progressent une nouvelle fois de 4,4 % en 2014. »

 

 

« La FAF n'est pas la solution »

 

En production porcine, « si la progression de la fabrication d'aliments à la ferme est une réalité associée à l'agrandissement du foncier, elle n'est néanmoins pas la solution pour la pérennité de la filière bretonne. Les fluctuations de prix des matières premières et donc des aliments, l'embargo russe au début de 2014, les pressions environnementales permanentes ont déstabilisé un peu plus la filière. La fermeture et les difficultés de plusieurs abattoirs ces derniers mois en sont malheureusement la preuve, avec une production porcine bretonne en baisse de plus de 5 % depuis 2010. La chute des cours du porc au début de l'année est dans un contexte d'augmentation du prix de l'aliment. »

 

« Les fabrications d'aliments pour volailles baissent de 0,5 % en 2014. Les aliments pour poulets reculent de plus de 8 % alors que la dinde progresse de 8 %. Après les difficultés de la filière de l'exportation et l'arrêt des productions pour certains outils Volailles chair, le contexte s'améliore au début de l'année avec le redressement du numéro un 1 du poulet d'exportation aidé aussi par la baisse de la parité euro/dollar (1,15 $ pour 1 €), redonnant espoir dans cette production pour les éleveurs et la Bretagne. Sur le mois de décembre 2014, les fabrications d'aliments pour poulets progressent de 13 %. »

 

« Les fabrications d'aliments pour vaches laitières progressent une nouvelle fois de 2 % en 2014, traduisant une dynamique positive en production laitière. Toutefois, l'embellie sur ce marché semble freinée depuis la fin de 2014 avec les annonces de baisses du prix du lait en campagne. Sur le mois de décembre 2014, les fabrications d'aliments pour vaches laitières ont par exemple baissé de plus de 7 %. »

 

 

« Le pire n'est pas certain »

 

« Si la situation économique des filières apparaît plus délicate au début de l'année 2015, le pire n'est pas certain et des opportunités existent (réouverture du marché russe du porc, nouveaux besoins mondiaux en lait pour la mi-2015, développement de nos exportations de volailles avec un euro plus faible face au dollar...). »

 

« La volatilité des marchés induite par le contexte économique et géopolitique mondial rend particulièrement difficile toute projection dans l'avenir. Sur les marchés agricoles, les productions mondiales sont importantes en céréales et en oléoprotéagineux (tourteaux) et permettent d'espérer un tassement des cotations et potentiellement des améliorations coté prix d'ici à la mi-2015... »

 

Nutrinoë indique réunir 17 entreprises de nutrition animale totalisant 9 millions de tonnes d'aliments livrées à 50.000 élevages à partir de 43 sites industriels employant 4.750 salariés.

 


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