Une soixantaine de « faucheurs volontaires » selon les organisateurs, une quarantaine selon la police, ont occupé le 2 octobre 2014 les locaux de l'Inra (Institut national de recherche agronomique) à Avignon pour protester contre un projet de recherche sur des tomates transgéniques.
L'action s'est déroulée sans débordement, selon police et organisateurs, rapporte l'AFP. Les manifestants de ce « collectif citoyen », venus de la région d'Avignon mais aussi de Lyon, Narbonne, Perpignan, Montpellier ou Nîmes, ont investi le hall de l'établissement, avant de pénétrer dans certains laboratoires, notamment dans l'unité impliquée dans l'un des projets de recherche Genius.
Ce projet national a débuté en septembre 2012 et regroupe des recherches sur la transgénèse, pour neuf espèces cultivées, dont sept utilisées pour l'alimentation humaine : blé, maïs, riz, colza, tomate, pomme de terre, peuplier, pommier, rosier.
« Nos impôts financent la recherche sur les OGM, qui sont interdits en France. De grandes entreprises privées profitent aussi de ces recherches », a dénoncé Olivier Florens, l'un des porte-parole du collectif, par ailleurs vice-président (EELV) du conseil général du Vaucluse, qui a dit sa « surprise » d'avoir découvert « des fruits OGM » lors de cette action.